|
| Posté le : 09/04/2010 à 09:43 (Lu 190 fois) |
Ah le touriste ! ... son problème, justement, c'est d'être un touriste...
Quelle que soit la région, certains autochtones vivent du tourisme d'autres le subissent (même s'ils en ont quelques retombées par la manne financière apportée par celui-ci à la région mais n'en ont pas conscience).
Parmi ceux qui en vivent, il y a, comme dans toute profession, les gens sérieux qui tiennent à pérenniser leur outil de travail et ceux qui ont flairé la bonne affaire, dont le but est d'engranger au maximum dans un minimum de temps en pressurant le gogo de passage.
Ceux qui n'en vivent pas directement sont agacés par le comportement du touriste, par les encombrements incessants sur la route du travail, des courses, dus justement à cet afflux.
Et le touriste, souvent l'urbain, débarque en pays conquis, lui, il sait, lui il a tout vu ou tout du moins le fait croire. Là où on ne le connait pas, il a tendance à péter plus haut que son cul, à se faire passer pour ce qu'il n'est pas. C'est d'ailleurs comme ça qu'on le reconnait et qu'on l'exècre (Une fois mon père a ainsi donné une botte de maïs naissant à un parisien qui s'esbaudissait devant son soi-disant magnifique champ de poireaux...).
Moi, un touriste qui est sympa, poli, et s'intéresse honnêtement à ce que je peux lui dire, je finis pas l'inviter à prendre un verre et lui faire découvrir des endroits qu'il ne verrait pas sinon.
Maintenant, s'il me snobe ou a un comportement au mépris de la population, je m'arrange pour l'emmener en bateau et ne lui fait aucune concession.
C'est dommage, mais le samedi matin, jour de marché à Montoire, tous ceux qui sont garés n'importe où, en double ou triple file, sur les parkings handicapés... sont souvent immatriculés dans une région au nord-est du département et portent des bottes et une cotte pour faire local (comme les Dupondt) alors que les autochtones "s'habillent" pour aller au marché...
Si les gens étaient naturels, que les choses seraient facilitées...
Alors, nos amis corses, ils sont somme tout le monde et si on enlève les Corses, c'est le coeur qui pourrit.
| --------------------------------
La différence entre le conducteur et le panneau, c'est que le panneau luit, il réfléchit |
|
